mercredi 9 novembre 2011

De l'autre côté de l'île !!


5 heures, un nouveau jour commence !


On n'arrête pas de se le redire, on ne s’attendait pas à ce point à trouver une île si sauvage, l’empreinte de l’homme n’est presque pas visible, mis à part les montagnes rongées par les sites d’extraction des minerais (nickel, fer, chrome). Sur la route, une ville tous les 50-60 km séparées par de grandes étendues sauvages!!!



Sérénité du lieu aux premières heures du jour
Aujourd’hui, on met le cap vers l’est et plus particulièrement vers la corniche calédonienne, réputée comme la plus belle région de l’île. Avant de s’y rendre, on fait un petit détour par la presqu’île de Pindaï, presque entièrement recouverte d’une forêt sclérophylle, ce qui lui vaut d’être classée réserve naturelle (on y trouve des espèces endémiques rares). Cette végétation s’est adaptée aux conditions climatiques particulières de l’ouest calédonien. Des plages ferment cette presqu’île. C’est le petit matin, tout est calme, c’est superbe !

Vue depuis le Mémorial américain




Après ça, on emprunte la traversée Koné-Tiwaka, reconnue comme l’une des plus belles route de Nouvelle-Calédonie, ceci se confirme très vite : virages et points de vue aménagés nous offrent des panoramas exceptionnels sur les montagnes et la vallée d’un vert éclatant. Les nuages se font de plus en plus nombreux, on ne s’y trompe pas, on arrive du mauvais côté de l’île, la végétation se fait de plus en plus dense, se transformant peu à peu en forêt pluviale. En effet, il y pleut quasiment toute l’année.






Le soleil disparaît et réapparaît derrière de gros nuages blancs, on se sent envahit par la flore environnante qui dégage des effluves si caractéristiques. C’est magnifique ! 









Tribu de Bopope

Au fur et à mesure qu’on s’enfonce vers le centre montagneux et vers la côte est, les tribus kanaks se font de plus en plus nombreuses, les cases traditionnelles et autres habitations précaires plus modernes des villages se fondent dans le paysage fait de cocotiers, de fougères et autres plantes et arbres exotiques. Les kanaks nous font un signe de la main à notre passage.




Pont sur la Hwan Wé
Paysage de la Côte Est
On distingue l’océan au loin, nous sommes déjà de l’autre côté ! Des plages désertes bordent la route, avant d’arriver à Hienghène, aux portes de la route de la corniche calédonienne.
Le village a un centre minuscule, on a du mal à croire que des bateaux de croisière australiens gigantesques y accostent. C’est l’occasion ici de goûter à quelques spécialités telles que le thazar, un poisson local, accompagné bien entendu d’ignames!





















                  Plage de Touho








Roches noires de Lindéralique au bord de la rivière Hwan Wé


La célébrité de Hienghène lui est valu par des curieuses formations géologiques au milieu de l’océan visibles depuis un belvédère.
Dans la région, on peut voir de petites montagnes de roches noires aux crêtes acérées, héritage d’une activité volcanique passée.


La poule couveuse






Belvédère des Tours de Notre-Dame
Le sphinx

Piscine naturelle




Eglise de Pouébo



Bac sur la Ouaième


Corniche calédonienne
Après avoir  traversé la rivière Ouaième, à bord du dernier bac à voiture de l’île, la route passe au pied des plus hauts sommets de Nouvelle-Calédonie, le mont Panié (1628 m) et le mont Colnett (1505 m) qui plonge vertigineusement dans l’océan ! Malheureusement, les sommets sont prisonniers de sinistres nuages gris sombres ! C’est tout de même superbe ! Des cascades sont visibles ça et là !

K.



Cascade de Tao

Un faré, abri typique des îles Pacifique














Pour rentrer à Bourail, nous passons par le nord de l'île avant la tombée de la nuit.

Étangs de la Plaine du Diahot















Lit d'une rivière asséchée aux environs du Col d'Amos










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