On passe les premiers jours sur la côte ouest dans la région de Bourail, on est tout de suite surpris par le côté sauvage de cette partie de l’île. A partir de Bourail et vers le nord commence le Far-West calédonien. On comprend mieux cette dénomination quand on voit ces grandes plaines et petites collines, coincées entre lagon et montagnes ridées de vallées, où étendues à la végétation éparses et jaunies par la sécheresse, ponctuées d’arbres très verts et de cocotiers par ci par là. Au loin, des montagnes à la terre plus rouge et recouvertes d’une végétation vert foncé, c’est « la chaîne » qui parcourt l’île entière du nord au sud.
Bourail, c’est la 2ème ville de l’île, à peine 5000 habitants, traversé par la route occidentale qui relie le sud au nord. Sur cette route principale, bordé de stations services, on trouve 2 épiceries, un Leader Price, la mairie, l’église, l’office du tourisme, une vraie petite ville du Far-West ! qui s’apparente plus à un village de 200 habitants, étant donné que les habitations sont éparpillés dans une surface gigantesque à des dizaine de km à la ronde, des fermes par ci, des tribus par là… La quasi totalité des villes de l’île suivent ce schéma là ! Il faut aimer la campagne, Sydney est à des années lumières maintenant !
K.
Ancien poste militaire, abritant aujourd'hui la gendarmerie |
Curieusement, avec ses allures de petite ville du Far-West, j’ai trouvé Bourail attachante,… peut-être est-ce dû au fait qu’il s’agissait du seul endroit où faire ses courses dans la région. J’aime bien aller à l’épicerie du coin où les locaux se rendent.
A noter que l’office du tourisme de la ville propose une riche documentation, ainsi qu’un accès wifi gratuit, le tout dans un très bon accueil !
N.
Fait unique en Nouvelle-Calédonie, Bourail compte une mosquée, ainsi qu'un cimetière arabe.
Entrée du cimetière musulman |
Cimetière militaire néo-zélandais de Bourail |
Les invitées surprises du gîte ! |
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