mardi 15 novembre 2011

BILAN Nouvelle-Calédonie




Si on devait résumer la Nouvelle-Calédonie, ce serait une palette de couleur ; du rouge de la terre au différents bleus du lagon, en passant par le jaune de la savane et les verts de la végétation, sans oublier le blanc éclatant des nuages omniprésents sur les hauteurs. Des couleurs vives qui éblouissent ! Véritable paradis sauvage au cœur du Pacifique Sud, « le caillou » plaît aux amateurs d’aventure, mais aussi pour son calme. En dehors de Nouméa, les structures touristiques sont limitées et certaines laissent à désirer, sans compter un coût de la vie très élevé, mais c’est le prix à payer pour sauvegarder cette authenticité ! Cette île est plus une destination découverte qu’une destination plage et soleil ! On relèvera aussi quelques problèmes dans certaines régions kanaky : quelques touristes qui étaient au mauvais endroit, au mauvais moment, ont rencontrés quelques problèmes à Canala par exemple. Mais il ne faut pas s’arrêter à ça, sinon, on pourrait bien passer à côté de choses merveilleuses !




Bye Bye Calédonie ! :-(


Divers


On est riche!!! Nan, pas tant que ça!

Coût de la vie en 2011 :
-    1 € = 119.3 CFP (Franc Pacifique),
-    Gazole : 130 CFP, soit 1.09 € / l,
-    Essence : 153 CFP, soit 1.28 € / l,
-    Une pizza moyenne à emporter : 20 €.











lundi 14 novembre 2011

Anecdotes en vrac ^^

-    Voir le soleil à son zénith : ici, à 11h50 – 12h, aucune ombre ne dépasse de toute chose ! D’ailleurs on est baigné d’une luminosité spéciale entre 11h30 et 14h, on a une impression de contre-jour sur les photos,
-    Omniprésence du japonais sur les enseignes des boutiques dans les lieux touristiques de Nouméa !
-    Malheureusement, cette année, le printemps tarde à s’imposer, la floraison des arbres a pris du retard, ainsi que les fruits. Un coup de froid en octobre est responsable de l’absence de litchi, et de la rareté d’autres fruits. C’est seulement lors des derniers jours, que la majorité des flamboyants se sont parés de leurs fleurs d’un rouge éclatant. Le point positif est qu’il n’y a pas eu de grosses chaleurs… la température maximale oscillait entre 25 et 30°C. Dans l’eau, la moyenne tournait autour des 24°C,
-    La Nouvelle-Calédonie est parfois surnommée la « Californie française »,
-    Le lagon et l’océan abritent environ 1700 espèces de poissons (dont une centaine est endémique) et plus de 350 sortes de coraux, et en ce qui concerne la végétation, 2400 espèces sur 3400, soit 80% ne poussent qu’ici,
-    L’écosystème est menacé (blanchiment du corail à cause du réchauffement climatique, déforestation par l’homme ou incendies, pollution par les eaux de ruissellements venant des mines à ciel ouvert,…),

L'îlot Canard, au large de Nouméa

-    La Nouvelle-Calédonie, située à 1500 km de l’Australie et 2000 km de la Nouvelle-Zélande, est le 3ème archipel du Pacifique par sa superficie. L’archipel est composé d’une grande île (la Grande-Terre) et de 4 petites îles : iles des Pins, Ouvéa, Maré et Lifou (ces 3 dernières constituent les îles Loyautés),
-    L’Ordre et la Morale, un film de M. Kassovitz, relate les évènements tragiques de mai 1988 entre un groupe d’indépendantistes kanak et les forces de l’ordre (et l’armée) quelques jours avant les élections présidentielles. Cette histoire est encore présente dans les esprits des habitants.
Ce film est sorti au cinéma le lendemain de notre départ, mais fut interdit dans les salles calédoniennes,
-    Sur la côte ouest se trouve le célèbre cœur de Voh, naturellement dessiné dans la mangrove ! Visible uniquement du ciel, bien entendu !

Plage de l'Anse Kuendu sur la presqu'île de Nou


-    En 1774, c’est Cook qui baptise cette terre inconnue « New Caledonia » car les côtes lui aurait rappelé celle de l’Ecosse, dont son père est originaire (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse britannique),
-    Il n’y a même pas 100 ans, en 1931, des Kanaks amenés de Nouvelle-Calédonie sont exposés, dans un enclos de cases, au Bois de Vincennes, à l'occasion de l'exposition coloniale de Paris !


K.

dimanche 13 novembre 2011

L'île du Phare Amédée, qui a dit que le Paradis n'existait pas?


Quelques hésitations nous ont fait changer nos plans des derniers jours en Nouvelle-Calédonie, Ouvéa ou pas ? Finalement, on prendra le temps de profiter de Nouméa et de ses environs. Aussi nous décidons d’organiser une journée en excursion plongée depuis Nouméa, la veille de notre grand départ !


On peut dire que nous avons fini en beauté, il s’agit d’une de ces journées qui restera gravée dans nos esprits toute notre vie !
L’île du phare Amédée, que l’on atteint après 45 mn de zodiac depuis Port Moselle, est une île minuscule, située au cœur d’une réserve marine protégée par un récif. On en fait le tour à pied dans le sable en une dizaine de minutes. Le phare domine ce bout de terre du haut de ses 56 m (ou 247 marches). Il fut construit lors d’une Expo Universelle du 19è siècle à Paris et resta un temps dans la capitale sur les hauteurs de la Villette avant qu’il ne soit acheminé à l’autre bout du monde !



Cocotiers, filaos et sternes composent ici le paysage, en ce qui concerne faune et flore, et quelques bâtiments, dont des farés, cachés dans la végétation. Mais aujourd’hui, pas de touristes à part notre groupe de plongée, donc pas de restaurant ouvert. C’est ainsi que lorsque les plongeurs confirmés partirent en mer, on pouvait dire que l’île était à nous !!!



 


Protégée par les courants, une plage tout droit sortie du paradis se tient devant nous… palmes, masque, tuba à disposition, on part tranquillement à la découverte des lieux !
Lors de notre baptême, on a pu voir toute sorte de choses : poissons perroquet, langouste porcelaine, raies, seiche… et des dizaines et des dizaines de poissons différents !
Je voulais des conditions optimales pour ma première plongée et je ne suis pas déçu ! Naru a déjà plongé auparavant, mais il n’avait jamais rien vu de tel !

K.






















Prony - Yaté, l'extrême sud calédonien!

Depuis Nouméa, on part visiter le sud de la Nouvelle-Calédonie. Après être passé au pied du Mont Dore (dont la ville du même nom possède la plus grande superficie de la France) et s’être désaltéré à la source d’eau minérale où les locaux viennent remplir leurs bouteilles, on remarque tout de suite, ici plus qu’ailleurs, que la terre est d’un rouge saisissant (sol latéritique riche en fer).


Le Mont-Dore

Source du Mont-Dore



Plaine du Champ de Bataille


Une végétation bien spécifique recouvre tant bien que mal ce sol pauvre. Des montagnes, vallées et grandes plaines ayant subi une reforestation  se succèdent.
 

Prony













 
On atteint le petit village tranquille de Prony qui fut autrefois un pénitencier dont les murs sont encore visibles, recouverts par la végétation, et notamment par des banians géants. Le village est comme figé dans le temps et complètement intégré dans la forêt. Rues de terre, petit ruisseau, maisons typiques forment l’ensemble du village jusqu’à la plage enfermée dans une baie.

Les racines des banians envahissent les ruines

















En repartant, on regarde encore une fois ces petites baies formant la grande baie de Prony, on ne s’en lasse pas ! Sur le chemin, on gagne le barrage de Yaté, responsable de l’immense lac du même nom qui en ce moment à un niveau assez bas, ce qui confère à son rivage un paysage désolé d’arbres morts et de dépôts sombres. Le barrage est assez impressionnant !

K.




Barrage de Yaté


Lac de Yaté

















Je n’oublierai jamais le point de vue sur la baie de Yaté au détour d’un virage en sortant du col éponyme. La route des crêtes descend au village, offrant des points de vue mémorables ! Ici, la flore est plus tropicale, pas de doute, on arrive sur le versant est de l’île !

N.



Lac de Yaté depuis le belvédère Djuru Déré

La Baie de Yaté

Vitrail de l'Eglise de la Conception

Notre curiosité de lyonnais nous a poussé à aller voir la réplique de la Vierge à l'enfant de ND de Fourvière






















samedi 12 novembre 2011

L'Aquarium des Lagons

Cette aquarium, inauguré en 2007, a remplacé un ancien datant des années 50. L'eau est pompée dans la baie des Citrons à côté. Elle n'est ni filtrée, ni traitée et contient son plancton naturel. Grâce à de grandes verrières, la lumière est aussi naturelle.
Les différents milieux aquatiques de l'archipel sont représentés : rivières, mangroves, herbiers, fonds de vase, récifs coralliens.
Nouméa a été le 1er aquarium au monde à posséder un nautile

Apparu il y a 360 millions d'années, le nautile est un véritable fossile vivant en forme de spirale. Cette espèce est encore méconnue des scientifiques.

Poisson vache



Poisson-ange et raie



Les jeunes requins léopards



Une obscurité totale permet de profiter des coraux phosphorescents















Poisson perroquet






















Un véritable paysage marin reconstitué






Rascasse poule















Crabe de palétuvier



Loche truite
Dawa




Nouméa

Cathédrale St Joseph

Caserne de Nouméa
Le centre-ville est relativement réduit avec des rues anciennes aux immeubles décrépis ; la célèbre place des Cocotiers, qui est en réalité une succession de 4 places, aère le centre. On trouve une belle cathédrale de style gothique, fait étrange sous les tropiques, qui domine la ville. Il subsiste peu de bâtiments coloniaux : musée de la ville et la bibliothèque.



















Vue sur le Port Moselle


Baie des Citrons
Deux célèbres plages ferment la ville au sud : la Baie des Citrons et l’Anse Vata, plages dont les eaux n’étaient pas si trouble il y a de ça 20 ans, selon les dires ! La Baie des Citrons déçoit un peu, celle-ci ressemble à un bord de mer bétonné de la Côte d’Azur.
Finalement, Nouméa, âgée d’une centaine d’années, un peu quelconque aux premiers abords, possède un petit charme bien à elle, c’est peut être cette impression de vacances éternelles qui flotte dans l’air.


Anse Vata
A savoir sur Nouméa :
-    la ville est construite selon le mode colonial anglo-saxon (administration et commerces au centre et quartiers résidentiels en périphérie), mais les criques et promenades au bord des plages sont aménagées « à la française »,
-    on y trouve plusieurs communautés : européens, kanaks, vietnamiens, indonésiens, wallisiens, tahitiens,…
-   Elle fut initialement appelée Port-de-France, et fut ainsi à l’époque plusieurs fois confondue avec Fort-de-France, en Martinique et donc, fut rebaptisée par Napoléon III,
-    Pendant la seconde Guerre Mondiale, Nouméa fut le 2ème port mondial après celui de San Francisco, son rôle fut central dans la Guerre du Pacifique,
-    Avec ses 90 000 âmes, la capitale néo-calédonienne concentre les 2/3 de la population de ce territoire d’outre-mer.

K.



Une visite très intéressante au centre culturel Tjibaou









Ce centre est un concentré du patrimoine kanak (sculptures, textes, photographies, sentier kanak évoquant le mythe fondateur du peuple). On apprend là tout un tas de choses sur les coutumes kanak, la signification de la flore, etc...




Pirogue utilisée par les kanaks


Jean Marie Tjibaou est un leader indépendantiste kanak, assassiné en 1989. C’est par lui que la Nouvelle-Calédonie a fait parlé d’elle dans le monde entier dans les années 80.

Une case de chef reconstituée